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Albert Spaggiari


1932 - 1989
Criminel français


Albert Spaggiari naît dans les Hautes-Alpes le 14 décembre 1932. Sa mère possède un magasin de lingerie.

Pendant la guerre d'Algérie, Albert travaille pour l'OAS, une organisation contre De Gaulle. Il est emprisonné pendant quelques années. Il en profite pour écrire « Faut par rire avec les barbares ». En 1965, Albert Spaggiari soutient Jean-Louis Tixier-Vignancour, candidat à la présidentielle Française.

En 1976, Spaggiari vit à Nice où il possède un studio de photographie. Sa vie rangée l'ennuie. Apprenant que des égouts sont à proximité d'une banque, il planifie d'atteindre le coffre en creusant un tunnel avec l'aide de gangsters de Marseille. Le groupe creuse un tunnel de huit mètres en deux mois.

Le 16 juillet 1976, les voleurs pénètrent dans la voûte. Pendant plusieurs heures, ils ouvrent les 400 coffrets de la voûte. Le vol est évalué à 60 millions de francs ainsi que des titres et des objets de valeur. Une note est retrouvée à l'intérieur de la voute : « Sans armes, ni haine, ni violence ».

En octobre 1976, la police capture un des voleurs à la suite des confidences d'une ancienne petite amie. Toute la bande est finalement arrêtée.

Spaggiari soutient que le but du vol était de financer une organisation politique secrète. Cette organisation n'existe pas. Après cinq mois d'emprisonnement, il réussit à s'évader en sautant de la fenêtre du bureau du juge au palais de justice de Nice. Il atterrit sur une voiture et s'évade en moto.

Albert Spaggiari a vécu libre le reste de ses jours. Il a probablement subi une chirurgie plastique et aurait vécu en Argentine.

En 1983, il présente son livre « Le Journal d'une truffe » à l'émission Apostrophes de Bernard Pivot.

Albert Spaggiari serait mort en Italie d'un cancer de la gorge en juin 1989. Le produit du vol n'a jamais été retrouvé.



 

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