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Charles Grey
1764 - 1845
Politicien britannique
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Charles Grey naît en Angleterre le 13 mars 1764. Son père, le comte Charles Grey est un fervent tory (conservateur). Charles étudie au collège Eton et au collège Trinity.
À vingt-deux ans, Charles est député pour le parti whig*. Charles Fox est à la tête du parti. En avril 1792, Charles Grey présente une pétition en faveur d'une réforme. Ses propositions sont rejetées par la majorité des députés.
Charles Fox décède en septembre 1806. Grey le remplace comme chef des whigs et devient ministre des Affaires étrangères. Il abolit la traite des esclaves africains. Son père décède en 1807. Charles devient alors le comte Grey.
En 1807, il porte son appui aux catholiques. En 1815, le parti Whig s'oppose à la reprise de la guerre avec la France. L'appui aux catholiques et l'opposition à la guerre ont nui au parti. Le parti Whig sera dans l'opposition pendant plusieurs années. .
En 1830, il tente de nouveau de convaincre le gouvernement conservateur de la nécessité d'une réforme. Le premier ministre croit que le système est excellent tel quel. Le nouveau roi, Guillaume IV, est favorable à la réforme. La même année, Grey est premier ministre. Son projet de loi pour la réforme est accepté à la Chambre des communes, mais refusé à la Chambre des Lords.
À la suite de nouvelles élections, le parti Whig obtient une plus grande majorité de députés. De nouveau, le projet de réforme est rejeté par les Lords. Des émeutes ont lieu dans plusieurs villes. En 1832, Grey fait appel au roi. La chambre des Lords accepte finalement le projet de loi.
En 1833, Grey abolit l'esclavage dans les colonies. Il démissionne en 1834.
Le comte Charles Grey décède le 17 juillet 1845.
Thé Earl Grey
On raconte que le comte (earl en anglais) aurait rapporté une recette de thé de la Chine et l'aurait remise à une maison de thé. La maison nomme le mélange « Earl Grey ». En réalité, Charles Grey n'a jamais mis les pieds en Chine.
* LE PARTI WHIG S'OPPOSE À L'ABSOLUTISME ROYAL. LE PARTI CONSERVATEUR (TORIES) EST EN FAVEUR DE LA ROYAUTÉ.
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