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Agnès Varda
Arlette Varda
Cinéaste française
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Agnès Varda naît en Belgique le 30 mai 1928. En 1940, la famille quitte la Belgique attaquée par les Allemands et s'installe à Sète, petite ville française sur la Méditerranée. Agnès y passe son adolescence, puis elle suit des cours de photographie à l'école du Louvre à Paris
Le Théâtre national populaire l'engage comme photographe en 1951.
En 1954, Agnès Varda réalise son premier film, « La Pointe courte », avec Philippe Noiret, un jeune débutant. Tourné dans un décor naturel avec peu de moyens et une grande simplicité, le film inspire les jeunes cinéastes. Il marque en quelque sorte le début de la Nouvelle Vague.
Varda poursuit cette vague dans les années 1960. Elle connaît le succès auprès du public avec le film « Cléo de 5 à 7 » tourné en 1961, puis « Le Bonheur » en 1965.
À la fin des années 1960, elle tourne un film sur les hippies à Los Angeles.
En 1971, elle signe une pétition pour la légalisation de l'avortement. La pétition, nommée « manifeste des 343 » est signée par 343 femmes qui affirment avoir subi un avortement de façon illégale.
En 1981, Agnès Varda tourne à Los Angeles un reportage remarquable sur les peintures, « Murs, murs ». En 1985, elle remporte le Lion d'or du festival du film de Venise pour « Sans toit ni loi », histoire d'une jeune vagabonde trouvée morte de froid.
En 1999, Varda tourne le reportage « Les Glaneurs et la Glaneuse », à l'aide d'une caméra numérique. Elle est caméraman, narratrice et parfois elle passe devant l'objectif, parfois ce n'est que sa main qui surgit de derrière la caméra. Un beau reportage.
En 2009, elle reçoit le César du meilleur documentaire pour l'autoportrait « Les Plages d'Agnès ».
Agnès Varda a été mariée au réalisateur Jacques Demy de 1962 jusqu'à son décès en 1990.
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