Louis Aragon naît en France le 3 octobre 1897. Né en dehors du mariage, son père, diplomate, refuse de le reconnaître ; Aragon relate ce refus dans Domaine Privé. Il participe à la Première Guerre. À son retour, il se consacre à l'écriture.
En 1924, il est l'un des fondateurs du surréalisme. En 1927, il devient membre du parti communiste français et le restera jusqu'à la fin de ses jours. Plusieurs écrits de Louis Aragon témoignent de ses convictions politiques.
En 1933, Aragon travaille à réunir le monde de la culture afin de lutter contre le nazisme et le fascisme. Pendant la guerre, il prend fortement parti pour la résistance autant en organisateur clandestin que par ses écrits. Il est profondément blessé d'apprendre que son ami, Pierre Drieu La Rochelle, se tourne vers le nazisme. À la libération, ce dernier se suicide.
En 1937, Louis Aragon codirige le journal communiste 'Ce soir'. Le journal, interdit de publication pendant l'Occupation, reprend à la Libération jusqu'en 1953. En 1954, il publie L'Affiche rouge, poème relatant les héros de la Résistance.
Ses poèmes des années 1940 sont inspirés de l'amour qu'il porte à sa femme. Au décès de son épouse, Louis Aragon parle de son homosexualité.
Lorsque Khrouchtchev révèle les crimes de Staline, Aragon critique vivement l'URSS de Staline. Plus tard, lorsqu'il apprend l'intervention soviétique au Printemps de Prague, il écrit : '... nous avons entendu la condamnation de nos illusions perpétuelles.' Malgré ses déceptions causées par les Soviétiques, Aragon demeure membre du parti communiste.
Louis Aragon décède à Paris le 24 décembre 1982.
Quelques oeuvres
- Le Paysan de Paris, 1926
- Les Beaux Quartiers, 1936
- Le Crève-coeur, 1941
- Les Voyageurs de l'impériale, 1942
- Les Communistes, 1967