René Paul Fonck naît le 27 mars 1894. René est apprenti mécanicien au moment de la conscription. Le 22 août 1914, il est affecté au service de l'air. Il sert quelque temps dans les tranchées, puis commence une formation de pilote. Il est reçu pilote en mai 1915.
Il devient rapidement un pilote talentueux. Il participe à des attaques souvent spectaculaires. À la fin de la guerre, il compte cent quarante-deux victoires à lui seul. Soixante-quinze de ses victoires sont homologuées. De plus, il n'a jamais été blessé et son avion n'a jamais été touché gravement.
Fonck a le défaut de constamment raconter ses exploits. Ses confrères le considèrent hâbleur, lointain et arrogant. Malgré ses exploits à la guerre, les Français lui préférent son chef d'escadrille Georges Guynemer (cinquante-trois victoires).
René Fonck est député pour l'Alliance démocratique de 1919 à 1924. Il publie « Mes combats » en 1920.
En 1926, il tente la traversée de l'Atlantique. Son avion s'écrase au décollage, tuant deux membres de son équipage. LIngbergh remporte le prix pour la traversée en 1927.
Pendant la Deuxième Guerre, Fonck est soupçonné de collaborer avec l'occupant. On l'accuse d'avoir recruté 200 pilotes français pour se battre aux côtés des Allemands. Un magazine américain publie une liste de traitres, Fonck y apparaît. Après la guerre, une enquête policière prouve finalement la fidélité de Fonck par ses contacts avec les dirigeants de la résistance. En 1948, il reçoit un certificat confirmant sa participation à la Résistance.
Après la Seconde Guerre, il gère une entreprise d'engrais.